"Cette guerre est insensée !"

Ce samedi 6 avril, dans le cadre des Housing Action Days, un mélange de manifestations et rassemblements en Wallonie et à Bruxelles, les Namurois étaient de sortie dans les rues du centre-ville. Ils se sont rassemblés autour d'une revendication principale : le droit au logement. Des loyers impayables aux logements insalubres, le collectif a voulu mettre en évidence plusieurs soucis existants et difficultés de se loger.

Une mobilisation syndicale pour la journée des droits des femmes a eu lieu aujourd'hui. Coordonné par le CGSP Admi, qui est notamment actif contre toutes formes d'inégalités, et la FGTB de Namur, plusieurs secteurs sont entrés en grève et se sont mobilisés. En raison de cette manifestation, certains secteurs sont restés fermés toute la journée. C'est le cas notamment pour plusieurs recyparcs de la région namuroise.

Alors que les blocages des agriculteurs sur les axes routiers et maintenant devant les ministères se multiplient, le travail dans les exploitations agricoles, lui, n'attend pas. Il est donc question de se relayer. A la "Ferme des Trois Chênes" dans le village d’Yves-Gomezée, sur la commune de Walcourt, la famille Verhaege-Dupuis s’est organisée. Nous sommes allés les rencontrer et découvrir leur quotidien. Un quotidien bien difficile malgré la passion qui les anime.

Les agriculteurs ont occupé l'échangeur de Daussoulx dimanche et lundi derniers. Ils y ont stationné leurs tracteurs, et il y ont allumé des feux. L'inconvénient, c'est que la chaleur a abîmé le tarmac. Lorsque les tracteurs se sont retirés, les pompiers ont nettoyé la chaussée, et il a fallu procéder au remplacement du tarmac dans le sens vers Mons. La SOFICO, responsable de la gestion des infrastructures wallonnes, a procédé aux travaux, et en a assuré le financement, mais elle ne compte pas en rester là...

Ce matin, environ 10.000 personnes se sont rassemblées à Bruxelles. Toutes représentantes ou issues du secteur du non marchand, et plus particulièrement des soins de santé. Les syndicats réunis en front commun ont dénoncé des conditions de travail de plus en plus pénibles et la pénurie de personnel. On fait le point sur les revendications avec Sandrine Pierlot, permanente syndicale CNE.

Depuis lundi, le service public s'est fait entendre, via des actions menées dans tout le pays. On tire un premier bilan de la semaine avec deux représentants syndicaux : Laurence Clamar, secrétaire régionale intersectorielle pour la CSC et Patrick secrétaire général à la IRW-CGSP Wallonie.

Le 8 mars, c'est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. A Namur, une grève générale et une manifestation seront organisées. Et pour porter leurs revendications, les participantes se préparent à l'avance. Des militantes de tout âge se sont données rendez-vous à Philippeville pour créer des pancartes aux slogans impactants. Et vous allez le voir, ces revendications féministes sont portées par de jeunes adolescentes inspirantes.

Des factures énergétiques qui explosent, des coûts en constante augmentation, et pour certaines familles, il faut faire le choix entre se soigner et manger... C'en est trop pour le PTB. Le parti d'extrême gauche organise depuis quelques semaines les "vendredis de la colère". Des actions sont mises sur pied dans différentes villes de Belgique pour montrer sa colère, et mettre la pression sur les gouvernements pour agir face à cette crise. Le PTB était à Namur vendredi soir avec une action organisée au rond-point de la Confluence, en face du Parlement de Wallonie.

Un plongeon pour demander des eaux plus propres, c'est l'objectif du Big Jump. À travers toute l'Europe des citoyens se mobilisent. Ils souhaitent que la directive-cadre sur l' eau soit mieux appliquée.C'est sur la plage du Flow à Jambes qu'une trentaine de nageurs ont bravé les eaux toujours troubles de la Meuse.

"Tout augmente mais pas nos salaires !" C'est le cri du coeur de centaines de travailleurs qui se sont mobilisés à l'appel du front commun syndical. Ils réclament la révision de la norme salariale afin de récupérer un pouvoir d'achat décent.

"Touche pas à mes ovaires", "Je ne raserai ni les murs ni ma chatte", ou encore "Mon corps, c'est mon choix",... des slogans forts et percutants, il y en avait plus d'un à une manifestation organisée ce 8 mars à Namur à l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes. Le rendez-vous était donné sur la place d'Armes, puis le cortège s'est déplacé dans les rues de Namur pour prononcer plusieurs discours à destination du public. Les manifestantes et manifestants réclament un meilleur respect des droits liés aux femmes, et un meilleur équilibre hommes-femmes dans la société.