10 000 personnes réunies pour des emplois de qualité, c'était ce mercredi matin dans les rues Namur. Ce rendez-vous était donné en front commun syndical et associatif. Le cortège a démarré de la gare en direction de la Confluence.
Succès de foule pour cette mobilisation, avec 10 000 visages derrière lesquels on retrouvait des travailleuses et des travailleurs du service public et du non marchand notamment, venus exprimer leurs inquiétudes. Daniel Cornesse, Secrétaire national de la CSC:
Que ce soit en matière de pouvoir d'achat, que ce soit en matière d'emplois de qualité, qui était une revendication forte. Aujourd'hui, que ce soit en termes de service public, d'accès aux services au public. Clairement, le conclave qui qui s'annonce dans les prochains jours n'augure rien de bon. On parle déjà d'économies dans les allocations familiales d'une manière ou d'une autre. Et donc clairement, c'était le moment sans doute d'envoyer un message et de permettre aux gens d'envoyer un message en disant il faut changer de cap, il faut changer de cap parce que demain n'ira pas mieux. Si on continue sur cette même logique de précarisation et de limitation des dépenses sociales, d'austérité à outrance, certainement chaque fois dans les mêmes poches.
Organisée en front commun syndical et associatif, on parlait ce mercredi matin d'un hors d'oeuvre au regard de ce qui se prépare le 14 octobre à Bruxelles. Jean-François Tamellini, secrétaire général de la FGTB wallonne :
La mobilisation d'aujourd'hui, elle est aussi large parce qu'au niveau associatif, les annonces de coupes 200 millions d'euros au niveau wallon pour le secteur du non-marchand, plus les coupes aux services publics font que le monde associatif est très nerveux. Ce sont des entreprises et des organisations qui sont en train de se disloquer avec des personnes, du personnel mais aussi du public qui a besoin de ces organisations. Donc oui, c'est l'associatif très large et on continue à rameuter plein de gens. Les agriculteurs nous contactent pour aussi venir durcir le mouvement. On doit tout faire pour aller en grève générale. Parce qu'après le 14 octobre, pour faire bouger ces gouvernements, on sait qu'il faudra durcir nos actions. Donc nous allons travailler pour un mandat pour une grève générale. Pour moi, c'est le seul mot d'ordre peu donné à ce stade.
Le 14 octobre, il sera question d'enjeux fédéraux, toujours guidés par des valeurs de respect, de dignité, et d'espoir nous dit-on.
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