Le BEP Environnement a publié ce matin son bilan annuel 2024, mettant en avant les performances de la province de Namur en matière de gestion des déchets.
Parmi les chiffres clés : plus de 2 millions de kilomètres parcourus par les camions de collecte, 23 communes engagées dans une démarche zéro déchet et de nombreuses actions de sensibilisation menées auprès de publics variés.
Les Namurois se démarquent à nouveau par leur efficacité en matière de tri.
"Le Namurois a toujours été un bon élève en terme de tri des déchets ménagers. Ça se confirme encore en 2024, avec une amélioration continue du tri des PMC et des déchets organiques. Donc c'est positif puisque ça fait diminuer le poids de la poubelle résiduelle", explique Véronique Arnould, la directrice du BEP Environnement.
Une production de déchets en légère hausse, mais des infrastructures toujours plus performantes
Avec 504 kilos de déchets ménagers par an et par habitant, la récolte 2024 affiche une légère hausse par rapport à 2023. Une évolution liée notamment aux conditions météorologiques et à la fréquentation croissante des parcs à conteneurs, qui restent les outils principaux de collecte. Un 34ᵉ parc ouvrira en 2025, marquant la fin des extensions géographiques. Le BEP mise désormais sur la rénovation et la modernisation des infrastructures existantes.
"On avait quand même déjà un très bon réseau avec 33 parcs. Il y avait un trou dans la couverture du côté de Leuze et donc on est en train de finaliser la construction du 34ᵉ parc assomme Leuze qui devrait ouvrir en juin. À côté de ça, les parcs les plus anciens qui deviennent exigus feront l'objet d'agrandissement, de modernisation. On a dans nos cartons des projets sur Andenne parce que le parc doit faire l'objet d'un lifting complet et sur Mettet. Et donc voilà, il y a des projets d'agrandissement et des projets également de modernisation des bureaux des préposés pour les rendre plus confortables, parce que certains sont dans des portes à cabines datant de 20 ou 30 ans", confie la directrice du BEP Environnement.
Le BEP a également investi dans de nouveaux outils de compactage des déchets pour améliorer l'efficacité des collectes, réduire les trajets et les coûts logistiques.
"On a investi ces deux dernières années sur un nouvel outil qu'on appelle des compacteurs afin de mieux optimiser et mieux remplir les conteneurs. Diminuer le nombre de transports, diminuer les coûts", continue Véronique Arnould.
Vers une décarbonation progressive de la collecte des déchets
La transition écologique est aussi à l’ordre du jour. Le BEP vise la décarbonation progressive de sa flotte dès 2027. Les premiers camions électriques entreront en service progressivement, avec une implantation prioritaire dans les zones urbaines.
"On aura trois camions électriques en 2027. Les trois premiers, on en aura certainement d'autres par la suite. Ils seront basés ici à Floreffe, d'abord pour desservir les zones plus urbaines, puisque ce sont des véhicules qui ont des batteries qui ont quand même une certaine limite. Et donc je ne pense pas qu'un jour nous serons en camion électrique sur l'ensemble du territoire namurois. Mais la volonté est d'aller dans cette voie-là de manière raisonnable, parce que ça a un coût, évidemment. Et puis le délai d'obtention des nouveaux camions est assez long pour le moment", conclut Véronique Arnold, directrice du BEP Environnement.
L'intelligence artificielle au service de la propreté publique
Enfin, le BEP Environnement explore de nouvelles pistes technologiques pour améliorer la gestion des déchets, notamment via l’intelligence artificielle. L’IA est désormais utilisée pour traiter les plaintes, avec des résultats prometteurs.
L’enjeu principal reste de maintenir les déchets résiduels sous la barre des 100 kilos par habitant et par an. Un objectif collectif, coordonné par l’intercommunale, pour un avenir plus durable.
Article réalisé avec l'appui d'outils d’intelligence artificielle (Transcript d'Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par un.e journaliste.
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