La coopérative Coopéos basée à Fernelmont propose d'installer dans les collectivités des réseaux de chaleur alimentés par des déchets verts. Une alternative aux énergies fossiles adoptée par l'HAIM à Sclayn.
L'HAIM est une institution qui accueille à Sclayn une centaine de personnes porteuses d'un handicap.
Le site compte huit bâtiments. Ces bâtiments sont chauffés depuis quatre ans via un réseau de chaleur dont le cœur se situe dans un conteneur. À l'intérieur, une chaudière est alimentée en bois issu de déchets verts. Claude Hubermont, Directeur des services support à l’HAIM:
"On a une installation qui est neuve au niveau du chauffage, un réseau de chaleur qui fait plus de 400 mètres et qui alimente les huit bâtiments sur les quatre hectares du site de façon très efficace. Alors, il y a quatre ans, quand on s'est posé la question du remplacement des vieilles chaudières à mazout , on a envisagé à ce moment là d'avoir un réseau de chaleur et on a trouvé comme interlocuteur intéressant Coopéos. Cette coopérative qui fournissait des systèmes de réseaux de chaleur en déchets bois".
Une chaufferie plug and play
Coopéos est une coopérative basée à Fernelmont. Dans son atelier, elle fabrique des containers chaufferie prêts à être déplacés chez le client. Caroline Lambin, Co-administratrice déléguée de Coopeos:
"Dans les containers qu'on assemble ici dans l'atelier, on met la chaudière, le ballon tampon, tout ce qui est nécessaire pour que la chaufferie fonctionne bien. Une fois qu'elle est prête, on l'amène sur site, on la connecte. Donc c'est vraiment une chaufferie Plug and play. On peut finaliser un projet en trois mois".
Une fois sur place, Coopéos assure la gestion, la maintenance mais aussi l'approvisionnement de la source d'énergie, à savoir des copeaux de bois. Caroline Lambin:
"Quand vous entretenez votre jardin, vous amenez vos déchets verts dans les recyparks. Nous, on travaille avec les intercommunales, avec les entreprises d'entretien des espaces verts pour transformer ces déchet en copeaux de bois qu'on va pouvoir utiliser dans nos chaudières".
Une alternative qui séduit?
Question: après quatre ans, l'HAIM est elle satisfaite de son choix? Claude Hubermont, Directeur des services support à l’HAIM:
"En matière de combustible, par rapport à ce qu'on devrait payer si on était encore au mazout, on est environ à 50 % d'économies sur le prix du combustible, donc c'est intéressant. En plus d'économiser 350 tonnes de CO2 qui ne sont pas rejetées dans l'atmosphère chaque année".
En dix ans, Coopéos qui emploie 25 personnes, a installé une cinquantaine de chaufferie dont la dernière en date a été installée au parc scientifique de Frameries, Sparkoh!
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