Ils sont bio, locaux et passent par une série de contrôles stricts. Pourtant, les oeufs wallons sont à leur tour touchés par la polémique des PFAS. Les éleveurs professionnels souhaitent prendre la parole pour rassurer les consommateurs.
À Doische, chaque semaine, plus de 150 000 œufs sortent de la ferme Censier. Triés, marqués, pesés, emballés : tout est millimétré. Sur chaque œuf, un code rouge garantit sa traçabilité, du mode d’élevage jusqu’au site de production.
Autre décor à Vedrin, dans un poulailler mobile, mais même rigueur. Malgré la taille artisanale, les normes sont industrielles. Contrôles de l’Afsca, hygiène, alimentation, bien-être animal : rien n’est laissé au hasard.
Et pourtant, la filière doit composer avec la méfiance. En cause : les PFAS, des substances chimiques détectées dans certains œufs aux Pays-Bas. Une polémique qui inquiète, même si les producteurs wallons assurent que leurs œufs sont sûrs et contrôlés.
Face au doute, ils demandent une communication plus claire de la part des autorités, pour éviter les amalgames. En Wallonie, les éleveurs professionnels représentent 18 % de la production belge. Plus d’1,5 million de poules pondeuses, et une filière qui entend bien défendre sa crédibilité.
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