Forte mobilisation en région namuroise pour la grève nationale

Les 48h de grève décrétées par les enseignants de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont poursuivies ce mardi. Cette fois, ce n'est pas à Bruxelles, mais devant les écoles que les enseignants tenaient des piquets comme à Malonne par exemple.

Ce lundi, le secteur de l'enseignement a entamé une grève de 48 heures pour protester contre plusieurs réformes du gouvernement MR-Engagés. À Bruxelles, des milliers d'enseignants se sont rassemblés pour exprimer leur mécontentement.

Action symbolique ce matin dans le monde enseignant avec un arrêt de travail dans les écoles qui proposent de l'enseignement qualifiant, un secteur particulièrement touché par les coupes budgétaires du gouvernement MR-Engagés.  

Fin des nominations, budget raboté ou encore suppression de la quasi totalité des 7es années dans l'enseignement qualifiant. Autant de griefs qui ont poussé ce mardi les enseignants à faire grève. À Namur comme partout en Fédération Wallonie-Bruxelles, les profs étaient nombreux à se mobiliser aujourd'hui.

Nouveau mouvement de grève et de blocage ce lundi au sein de l'entreprise LKQ. Nous avons déjà évoqué le sujet. Cette entreprise spécialisée dans la vente de pièces automobiles a annoncé une restructuration. Chez nous, les 25 membres du personnel du site de Mornimont, dans la commune de Jemeppe-sur-Sambre, perdraient leur emploi, mais une partie du personnel pourrait être transférée sur le site de Naninne, où une quinzaine de postes pourraient être créés. Mais tout cela est flou, et la confiance est rompue avec la direction.

Jambes – Ce jeudi, la mobilisation était de mise dans le secteur public, avec un rassemblement Place Joséphine Charlotte à Jambes. En cause, le projet du gouvernement wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles visant à supprimer le statut des agents dans plusieurs branches du service public. Les enseignants échappent pour le moment à cette mesure, mais les autres régimes salariaux sont concernés. Cette réforme suscite de vives inquiétudes parmi les syndicats et les agents publics.

Une mobilisation syndicale pour la journée des droits des femmes a eu lieu aujourd'hui. Coordonné par le CGSP Admi, qui est notamment actif contre toutes formes d'inégalités, et la FGTB de Namur, plusieurs secteurs sont entrés en grève et se sont mobilisés. En raison de cette manifestation, certains secteurs sont restés fermés toute la journée. C'est le cas notamment pour plusieurs recyparcs de la région namuroise.

Grève ce matin au TEC de Namur-Luxembourg. Aucun bus ou presque n'est sorti des différents dépôts. Comme pour Mons et Liège, cet arrêt de travail spontané fait suite à l'agression d'un chauffeur; une agression survenue sur la ligne 27 Bouge-Namur ce jeudi en fin de journée à Champion.

Toute la semaine, les syndicats du service public, réunis en front commun, se font entendre. Et ce mardi, la journée était dédiée aux services de secours. Réunis à Bruxelles dès 10 heures ce matin, ils ont fait entendre leur ras-le-bol : manque de personnel et d'investissement, surtout. Ce mouvement a été largement suivi chez nous.

Charge de travail trop importante, manque d'effectif, changements des horaires, s'en est trop pour les facteurs de Philippeville. Ce jeudi 6 et vendredi 7 octobre, aucun courrier n'a été distribué. Un piquet de grève était en place devant la sortie du parking. Le travail des guichetiers n'a pas été impacté.