Samedi, des festivités presque royales ont eu lieu au parc Louise-Marie à Namur. À l'occasion de l'exposition « Louise d’Orléans, Première Reine des Belges. Un destin romantique », des activités étaient organisées pour mettre à l'honneur cette souveraine.
Ce samedi 7 juin, le parc Louise-Marie était en fête. Dans le cadre de l'exposition "Louise d'Orléans, Première Reine des Belges. Un destin romantique", la souveraine aussi connue sous le nom de Louise-Marie était à l'honneur. L'exposition qui devait se terminer ce 15 juin a finalement été prolongée jusqu'au 15 août. Elle est à découvrir au TreM.a- Musée des Arts Anciens.
Situé en plein cœur de la ville de Namur, un parc qui porte le nom de la souveraine a été aménagé au XIXe siècle, nous explique Patris Bastien, chef de projet en patrimoine culturel de la province de Namur:
Alors, on est ici au parc Louise-Marie à Namur. C'est un parc qui, lors de sa création à la fin du XIXe siècle, va lui être dédié parce qu'on cherche aussi à renforcer l'image de la monarchie belge.
Sous le Pont des Hollandais, qui était recouvert de pierres dans le parc d'origine, se déroulent de nombreuses activités artistiques fort appréciées par Louise d'Orléans. Entre la création de bijoux inspirés de ceux de la reine, des aquarelles ou encore les arts du cirque, une attraction attire particulièrement la foule: une démonstration de danse du XIXe siècle. Après le spectacle, le public a pu apprendre quelques pas de danse. Un exercice pas simple pour ce monsieur du public qui s'est adonné à l'activité avec son épouse:
Nous avons déjà fait, mais il faut être doué. Je ne le suis pas personnellement pour ce genre d'événements et de danse, mais nous avons quand même fait un exercice et ce n'était pas trop compliqué.
Mais il suffit parfois de tester pour se rendre compte que tout le monde peut danser comme au 19e siècle, selon Marie-Laure Journé, professeur de danse de l'école "Danse et cie" de Tournai:
C'était pour leur montrer un petit peu. Souvent, les gens se disent "non, je ne peux pas danser, je suis vraiment très gauche, je n'y arrive pas". Et puis ils tentent et ils se disent "tout compte fait, je peux le faire". En fait, parfois, il y a une certaine image de la danse du XIXe siècle, très archaïque comme ça et en même temps compliquée.Et là, ils se rendent compte qu'effectivement, c'est à la porter de tous.
Des activités qui donnent un peu de vie à ce parc qui souffre d'une mauvaise réputation. Mais c'était déjà le cas peu après la création du parc, selon Patris Bastien:
Ce n'est pas nouveau, il ne faut savoir que trois ans après la création du parc, on engage un gardien.On était ici en 1892, la ville engage un gardien pour le parc, justement pour surveiller ce qu'il y a le soir. Il ne faut pas croire que ces problèmes de parc sont des choses totalement nouvelles.
Une réputation qui ne date pas d'hier, mais les festivités de ce week-end montrent que le parc Louise Marie offre tout de même un cadre idéal pour se prélasser en plein cœur de la ville de Namur.
Manon Hypacie
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