Cet été, les églises de Doische livrent leurs secrets. Depuis 15 jours, deux étudiantes y recensent le patrimoine mobilier. Une mission qui s’inscrit dans le décret adopté en 2022 par la FWB et que toute paroisse devra avoir appliqué d’ici fin 2027.
Dans la sacristie, Lola Capone dévoile l’une des pièces qu’elle a examinée :
C’est une chape de chœur. Le prêtre la porte pour les processions. C’est un vêtement qui n’est pas utilisé quotidiennement, il vaut donc plus cher et est fabriqué avec un artisanat beaucoup plus élaboré.
Chaque objet est photographié et décrit dans les moindres détails. Pour Lola Capone, c’est aussi l’occasion de redécouvrir l’histoire artisanale :
On trouve des ostensoirs ou des habits réalisés par des carmélites. Ça a une grande valeur en termes d’artisanat.
Préserver un patrimoine et préparer l’avenir
Ce travail répond à un double objectif : préserver ce patrimoine souvent méconnu et préparer l’avenir face à la baisse de fréquentation et aux possibles fusions des fabriques d’église.
Luc Noël :
Il y a un décret qui impose aux fabriques d’église de réaliser un inventaire des biens mobiliers. Il faut savoir ce qui existe et éviter que ce patrimoine ne disparaisse.
Des centaines d’objets à documenter
Dans chaque église, les deux étudiantes travaillent en binôme : pendant que Lola décrit et encode, Moera Rasetta se concentre sur les photos.
On essaye de zoomer sur des détails, des poinçons, des datations… pour vraiment identifier la particularité de l’objet.
Le volume de travail est conséquent.
On compte plus ou moins 150 objets par église, donc ça fait déjà du boulot .
Un regard neuf sur la richesse locale
Au-delà de la mission, les deux jeunes découvrent un patrimoine qu’elles ne soupçonnaient pas.
On a plus tendance à s’intéresser au patrimoine et à l’histoire des grandes villes de Belgique, mais pas à celui de notre propre région. Je pense que c’est primordial , confie Lola Capone.
Moera Rasetta y voit une expérience inédite :
C’est un job de rêve. Ça n’a rien à voir avec les autres jobs étudiants. C’est quelque chose d’inhabituel, qu’on n’a pas l’habitude de faire ou même de toucher.
Un travail discret, mais indispensable pour que la mémoire religieuse et culturelle ne sombre pas dans l’oubli.
Article retranscrit avec l’appui d’outils d’intelligence artificielle (Transcript d’Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par une journaliste.
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