Avec plus de 250 demandes en attente, l'agence immobilière sociale Dinant-Philippeville tire la sonnette d'alarme. Elle espère convaincre de nouveaux propriétaires à rejoindre le dispositif pour répondre à la demande croissante.
Plus de 250 dossiers sont aujourd’hui en attente à l’agence immobilière sociale Dinant-Philippeville. Face à la hausse des loyers et au manque de biens disponibles, l’AIS peine à répondre à la demande.
L’agence, agréée par le gouvernement wallon, a pour mission de faciliter l’accès à un logement salubre pour les personnes à revenus modestes ou précaires. Elle agit comme intermédiaire entre propriétaires et locataires, en assurant une gestion complète du bien et un accompagnement social pour les occupants.
Notre objectif est social, pas lucratif, rappelle Magali Collignon, directrice de l’AIS Dinant-Philippeville. On veut permettre à chacun d’accéder à un logement décent à un prix abordable.
Mais pour cela, il faut agrandir le parc immobilier. Aujourd’hui, 352 logements sont gérés sur 17 communes de la région, de Dinant à Philippeville, en passant par Walcourt ou Cerfontaine.
Dimitri Loisse, président de l'AIS :
Les loyers augmentent plus vite que les revenus. L’AIS joue un rôle de solidarité, mais il faut plus de propriétaires prêts à nous rejoindre.
Pour les propriétaires, les avantages sont nombreux : loyers garantis, gestion administrative complète et accompagnement permanent.
L’AIS espère désormais convaincre de nouveaux bailleurs de rejoindre le dispositif pour continuer à loger ceux qui, aujourd’hui, attendent encore un toit.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Une mobilisation aux slogans ironiques pour les sans chez-soi
"Les sans chez-soi ne sont pas des sans-droits", c'est le slogan d'une mobilisation wallonne qui s'est tenue ce matin à Namur. Et pour sensibiliser les passants, les manifestants ont manié habilement l'ironie. Elle leur a inspiré des slogans atypiques.
Image
Immobilier: l'enquête publique est terminée pour le projet de l’ancienne piscine de Salzinnes
Fin de l’enquête publique concernant le projet immobilier porté par Unibricks à l’ancienne piscine de Salzinnes : hôtel, kots, logements et petit bassin sont prévus. La vente du bâtiment n’aura lieu que si le permis est accordé au terme de la procédure.
Image
Des logements de moins en moins accessibles
On a parlé logement au dernier conseil communal de Namur avec la Déclaration de politique du logement. Un constat inquiète: les prix (loyers ou ventes) des appartements et des maisons sont très élevés. Résultat: les jeunes ménages semblent fuir Namur.
Image
Ernest living: un habitat partagé pour des familles monoparentales à Namur
À Namur, une ancienne maison de maître en cours de rénovation ambitionne d'accueillir une douzaine de familles monoparentales à partir du mois d'octobre. La formule proposée est de vivre en habitat partagé. Histoire de créer notamment du lien social.
Image
Le Foyer namurois et la Joie du foyer vont bientôt fusionner
Fusion entre le Foyer namurois et la Joie du foyer. Ces deux sociétés de logements de service public vont mettre en commun leurs moyens et leurs missions. On parle d'une fusion souhaitée, tant au niveau des instances que du côté du personnel.
Image
Quartier Saint-Nicolas: "Non à la gentrification!"
Le CPAS de Namur veut vendre au plus offrant un bâtiment qui abritait sept logements publics rue Saint-Nicolas. Un choix que déplorent des habitants. Pour eux, avoir des logements publics permet de lutter contre la gentrification de ce quartier populaire.
Image
Housing First Namur: Extrait du magazine Plein Cadre
"Housing First Namur" est un dispositif social qui remet en logement des personnes qui ont vécu longtemps en rue. C'est le cas de Dan qui vit désormais sous un toit. Extrait d'un reportage de 26 minutes diffusé ce vendredi à 18h30 dans "Plein Cadre".