La période des vendanges est lancée dans nos vignobles. Au Domaine du Chenoy, à La Bruyère, la récolte s’annonce exceptionnelle grâce à un printemps et un été parfaits pour la vigne. Nous avons suivi les vendangeurs à l’œuvre pour découvrir ce moment clé.
Dans les vignes du Domaine du Chenoy, à La Bruyère, c’est jour de vendange. L’atmosphère rappelle celle de la Provence, avec des rangs de vignes baignés de lumière et un air parfumé. Cette année, la récolte s’annonce particulièrement bonne.
Léonie Heymonet, vendangeuse, témoigne :
"Moi je suis étudiante dans l'agronomie, donc c'est le même domaine. C'est une expérience à faire une fois. Ce travail de vendangeur peut être pénible en fonction du temps. Hier, il a beaucoup plu. C'était compliqué dans le froid, mais dès qu'il y a du soleil, c'est vraiment agréable."
Une fois le raisin récolté, il est transporté au pressoir pour en extraire le jus. Pierre-Marie Despatures, vigneron du domaine, explique :
"La fin de la presse c'est le moment de l'extraction de ce qu'on appelle la P3 chez nous. Donc c'est la quatrième heure de presse, donc c'est 5 % plus ou moins du volume. Donc là, ce qu'on va chercher, c'est du rendement et on va le séparer de l'ensemble des autres presses en travaillant en barrique derrière."
La météo favorable a fortement contribué à la qualité de la récolte. Pierre-Marie Despatures ajoute :
" Nous avons eu du soleil quand il faut, un peu de pluie juste avant les vendanges. Donc là, on est en pleine vendange, il fait pas trop chaud pour les vendangeurs donc c'est bien, il pleut pas. Donc franchement l'année est parfaite. Ça veut dire que normalement on aura une super qualité et une super quantité. C'est à vérifier car on est au deuxième jour de vendanges, mais ça se vérifie pour l'instant. On a beaucoup de rendement, de belles qualités, de beaux équilibres acidité et sucres."
Le domaine privilégie les vendanges manuelles afin de garantir des vins et bulles de qualité. Rien ne se perd dans le raisin, et les restes des grappes sont réutilisés pour fertiliser les vignes. Pierre-Marie Despatures précise :
"On réouvre la presse, on enlève l'ensemble des restes des grappes qui se retrouvent dans la presse qui est complètement séchée, puisqu'on a pressé l'ensemble du jus. Ces grappes sont amenées dans une benne qui sera amenée après pour un épandage dans les champs."
Le Domaine du Chenoy espère produire au minimum 100.000 bouteilles cette année, avec un potentiel exceptionnel pouvant atteindre 130.000 grâce à des conditions climatiques idéales.
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