À Hemptinne au club d'aéromodélisme. Pour inaugurer ses nouveaux locaux, le club a invité les meilleurs pilotes belges et français à venir faire virevoltes leurs engins à tour de rôle dans le ciel, devant les yeux ébahis des spectateurs.
Eh non, nous ne sommes pas devant une manette de jeu vidéo mais bien devant une radiocommande, objet qui sert à piloter, ici, un avion miniature. Au milieu d'un champ à Hemptinne, c'est tout un panel de véhicules aériens qui défile aujourd'hui, dans le ciel.
" On essaie de rassembler les meilleurs pilotes de toute la Belgique, de chaque club, il y a des Français qui sont présents également aujourd'hui, pour montrer au public un peu tout le panel de ce qu'on peut faire, de ce qu'on peut leur montrer.
Ils peuvent voir toutes les facettes de l'aéromodélisme, de l'avion de début au gros jet, à l'avion de voltige, à l'hélicoptère... On essaie de faire une belle démonstration de notre loisir. " Explique Fabrice Decobeck, président du club Exocet.
Cette passion, qui rassemble des pilotes dans ce club tous les dimanches, elle ne s'arrête pas uniquement à conduire un petit engin.
" En fait, on reproduit des avions réels, des avions à grandeur réel. Souvent, on part à partir de plans, et on reproduit fidèlement des avions qui existent. Maintenant, on peut avoir certaines libertés. Ça arrive que des modèles sortent de notre imagination parce qu'ayant l'habitude de les faire voler, on sait un peu comment ça marche. Mais sinon, la plupart des gens qui volent aujourd'hui, des avions qui sont là, ce sont des avions qui existent réellement et qu'on reproduit à l'échelle. " Ajoute Fabrice Decobeck.
Chaque modèle qui vole aujourd'hui est minutieusement construit et/ou customisé par son propriétaire. Et ce jet aux couleurs beiges et grises, c'est celui d'Adrien, pilote depuis ses deux ans.
" Donc ici, c'est un MB339. Donc il mesure, deux mètres de long, et un mètre quatre-vingts d'envergure, avec une fine couche de mousse à l'intérieur pour le renfort et à la fois la légèreté puisqu'on cherche toujours à avoir un avion le plus léger possible. On fait quelques figures, quelques passages pour montrer l'avion, pousser le plus loin l'avion, jusqu'à ses possibilités. " Nous explique Adrien Renaud, jeune pilote d'avions miniatures.
A force de piloter des miniatures, on décide parfois d'en faire son métier. C'est le cas de John pilote de deux avions presqu'entièrement similaires aux avions de taille réelle jusqu'à leurs moteurs au kérosène.
" J'ai rencontré des personnes sur le terrain qui étaient elles-mêmes pilotes, mon père était pilote. Et du coup, c'était le chemin à suivre, c'est un rêve qui s'est construit et finalement, j'ai eu la chance de le réaliser. On va dire que les principes de base, tourner à droite, à gauche, monter, descendre, c'est pareil. Mais pour le pilotage, c'est quand même différent parce que l'on est spectateur de son vol, donc on est pas dedans, et c'est là qu'est la difficulté. " Raconte John Delhaye, un passionné d'aviation, et pilote jusqu'au bout des doigts.
Acrobaties et démonstrations de vol en tout genre promettent donc un week-end spectaculaire pour les spectateurs présents au club.
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