Dès sa création, "La cuisine des champs" a fait le pari de proposer à des crèches et des écoles des repas bio avec des produits locaux pour un prix abordable. Un pari réussi, la société basée à Fernelmont produit plus de 7.000 repas par jour.
Bienvenue à la Cuisine des champs. Ici, on prépare des repas pour les enfants, mais aussi pour les tout petits. Les repas sont en effet réalisés pour des écoles et pour des crèches. La Cuisine des champs a vu le jour il y a dix ans et dès le départ, l'objectif était de proposer des repas bio. Esther Pitance, directrice opérationnelle:
C'était au départ une demande des crèches de l'intercommunale IMAGE d'avoir un prestataire qui lui fournisse ses repas. On a alors décidé de créer la Cuisine des champs ici à Fernelmont. Au début, il y avait six personnes, puis tout cela a évolué. Notre autre métier, c'est de faire des repas pour les écoles. Donc, nous avons commencé à livrer des repas scolaires et des repas pour les crèches. Le nombre de crèches s'est étendu et nous sommes maintenant à 7000 repas par jour. Moitié crèches, moitié écoles.
Pour réaliser ces 7000 repas par jour, c'est une fameuse intendance. Cela commence par l'approvisionnement qui se fait entièrement avec des producteurs locaux.
On travaille avec Paysans-artisans, avec Belgo bio, avec la Cookiserie namuroise, on travaille avec plein d'opérateurs comme la Ferme du vieux Tilleul. Vraiment tous des producteurs de la région.
Les livraisons se font au quotidien. Les fruits, les légumes, la viande ou encore les desserts arrivent aux ateliers. Tout est ensuite préparé sur place. Céline Ernst, directrice commerciale et environnement:
Alors ici, on a nos agriculteurs en circuit court qui viennent de nous livrer. Les légumes vont être découpés dans les machines, ici de la légumerie. On fait plus ou moins 3 tonnes de légumes par semaine en fonction des saisons. 3 à 4, ça dépend. On cuisine environ 3500 repas pour les crèches et 4000 repas pour les écoles.
Le travail commence à 3 h du matin pour que tous les repas puissent être livrés dans la matinée dans les écoles. Pour les crèches, les livraisons se font deux fois par semaine. Tout est conditionné pour le transport et le service. Céline Ernst, directrice commerciale et environnement, explique:
Quand les repas ont été cuisinés, ils arrivent ici pour être emballés. Pour le moment, on travaille avec des raviers en plastique, mais dans quelques mois, il y aura une nouvelle machine pour travailler avec des raviers en inox. Ce sera un plus pour l'environnement.
Les responsables de la cuisine des champs tiennent en effet à respecter au maximum l'environnement. Et le modèle économique prouve que, malgré la volonté de travailler avec des producteurs locaux, avec du bio tout en respectant des modèles de production à dimension humaine, ça marche. L'entreprise connait d'ailleurs une belle évolution. Un modèle économique et écologique à suivre.
Sur le même sujet
Recommandations

Une quinzaine de sites Seveso dans notre province

Quel avenir pour le Bois Robiet ? Le conseil communal retire le règlement communal de protection des sites de grand intérêt biologique

Square Léopold : des arbres abattus dès cet été ?

La grotte de Sprimont, ainsi que sa forêt sont classées en réserve naturelle à Floreffe

Oeufs et PFAS : les éleveurs professionnels veulent rassurer

Philippeville - Des balades pour lutter, ensemble, contre la pollution lumineuse

Gestion de nos forêts: Viroinval montre l'exemple

Une filière de semences locales voit le jour dans le Condroz
