Le Festival international du film francophone de Namur (FIFF) a ouvert ses portes ce lundi pour sa 40e édition. La veille, au Caméo, techniciens, projectionnistes et organisateurs s’affairaient aux derniers réglages pour offrir une expérience de qualité.
La salle est déjà plongée dans l’obscurité, mais le film n’est pas encore projeté. À J-1 du festival, les équipes peaufinent les détails. Chaque cinéma a ses propres paramètres sonores, ce qui demande une attention particulière.
Olan Bowlant, directeur de postproduction pour trois films présentés au FIFF, explique :
Sur les trois films, il y en a deux qui ont été mixés en Belgique, et on les a mixés à un niveau qui est assez standard pour les salles belges. Il y a un des films qui a été mixé à Paris et je sais d'expérience que quand c'est mixé par un mixeur français pour un marché français, on a souvent besoin de le mettre un peu plus fort dans les salles en Belgique parce que le niveau est un peu plus bas.
Ces ajustements impliquent une collaboration étroite entre équipes de films et projectionnistes, même si ce n’est pas toujours possible. Comme le rappelle Maxime Richir, responsable de projection au Caméo :
Ce que les gens voient à l'écran, ça demande de la préparation parce que la machine, elle ne comprend pas forcément ce qu'on lui demande. On doit lui expliquer étape par étape tout ce qui se passe dans la salle, que ce soit au niveau de l'éclairage, du son ou de l'image, etc. Et donc ça, on prépare à l'avance.
La billetterie en pleine installation
Pendant ce temps, dans le hall, l’installation de la billetterie s’accélère. Elle sera gérée par des étudiants de la HEAJ. Une tâche sous tension selon Rehema Bwenda, responsable billetterie du FIFF :
Le scan des tickets est assez stressant dans le sens où il faut du wifi. Parfois on sait que le wifi n'est pas toujours très stable. La 4G, on ne sait pas si elle va fonctionner vu l'infrastructure. On sait que parfois ça ne fonctionne pas, d'autant plus que ce sont les étudiants qui sont derrière la machine. Si c'était nous, on pourrait gérer le stress que ça peut engager, mais comme ce n'est pas nous, il faut vraiment que tout fonctionne bien.
Le festival demande également des ajustements importants au Caméo, qui doit jongler entre sa programmation habituelle et l’événement. Comme le souligne Bérengère Sommaruga, animatrice au cinéma :
Quand on accueille un festival sur une semaine, ça veut dire que déjà depuis le mois de mai-juin, il y a déjà des négociations justement avec le festival et nous savons de combien de salles ils peuvent disposer. Parce que nous, ça veut dire que les salles qui sont utilisées pendant le festival, elles ne sont pas utilisées pour nos séances à nous. Donc, il y a aussi toute cette négociation et cette adaptation faite dans la grille horaire et du coup dans le rapport avec les distributeurs.
Ainsi, après plusieurs jours d’installation et de préparatifs, le 40e Festival international du film francophone s’ouvre officiellement à Namur. Les spectateurs sont attendus nombreux pour célébrer le cinéma francophone.
Article réalisé avec l'aide de l'IA.
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