© Tous droits réservés
À Profondeville, les 10 élus du groupe Peps qui siègent sur les bancs de l'opposition se présentent à nouveau pour les élections d'octobre. À ceux-ci s'ajoutent de nouveaux candidats, on parle d'une liste qui allie expérience et jeunesse. Ce mouvement citoyen qui siège depuis 2 législatures à Profondeville espère cette fois passer dans l'exécutif. Pour y parvenir, le groupe fait notamment campagne avec le Pepsomètre, un outil dédié aux citoyens.
Ils défendent leur projet depuis maintenant 12 ans, et leur engagement ne faiblit pas nous assurent-ils. Ces Profondevillois, candidats sur la liste Peps sont âgés de 18 à 65 ans. Parmi eux, 10 élus ont tous décidé de rempiler. À leurs côtés, nous découvrons de nouveaux venus qui ont choisi de tenter l'aventure politique nous explique François Piette, qui emmène cette liste :
"L'aventure se passe avec des gens d'expérience et avec la jeunesse. On a vraiment 10 conseillers qui se relancent pour octobre 2024 et on a toute une jeunesse avec beaucoup de compétences et d'envie qui est venue nous rejoindre".
Un nouvel outil, le Pepsomètre
On connaissait l'engagement de ce mouvement citoyen via sa manière de faire campagne avec un porte-à-porte rondement mené afin de rencontrer chaque citoyen de l'entité. Cette fois, c'est un nouvel outil qui est lancé sous forme de QR Codes que les Profondevillois vont voir fleurir un peu partout dans la commune. François Piette nous fait part du mode d'emploi de ce nouveau concept:
"Chaque citoyen va pouvoir réagir en fonction de certains critères donnés par rapport à ce qu'il souhaite voir demain à Profondeville. On est vraiment très fier de présenter cet outil, nous sommes l'un des rares partis à faire ce genre de chose. Les citoyens vont recevoir un QR Code et pourront directement réagir à ce Pepsomètre. C'est très ludique et didactique. Et nous tiendrons compte de tout ce qu'il nous amène".
Voilà de quoi nourrir le programme de cette formation politique, un programme déjà bien abouti nous dit-on. Ce groupe fort en terme de sièges espère cette fois décrocher ceux qui lui permettront de basculer dans l'exécutif. Chantal Evrard, deuxième sur la liste nous parle de la volonté du groupe Peps.
"Cette fois-ci, on a vraiment envie de passer, comme c'était le cas en 2018 et certainement en 2012. On était une toute nouvelle liste et on a quand-même obtenu 7 conseillers communaux,. Et en 2018, on était pratiquement à parts égales avec le groupe Mics qui s'est associé à d'autres partis pour avoir la majorité. Notre volonté, c'est de passer cette fois-ci, et de réussir".
L'ambition est donc grande, et le groupe se dit ouvert à la discussion.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Coupes budgétaires : la Rock's Cool craint le blues
Coupes budgétaires dans le secteur culturel. La Province de Namur va diminuer de 50% le subside alloué à l'asbl Rock About Nam qui gère la Rock's Cool. Une école qui donne cours à 920 élèves. Une nouvelle qui inquiète les gestionnaires de l'asbl.
Image
Philippeville : un conseil communal marqué par le dossier Commune–CPAS et un PST contesté
Le conseil communal du 27 novembre à Philippeville a été dominé par deux dossiers sensibles : l’anticipation de la future fusion entre la Commune et le CPAS avec la mutualisation de la DG, et la présentation du Plan Stratégique Transversal 2025-2030.
Image
La Bruyère a découvert son diagnostic territorial
Pour les communes rurales comme La Bruyère, l'établissement du SDC, Shéma de Développement Communal, est un enjeu de taille car il sera l'outil principal pour aménager leur territoire. Un premier pas vient d'être franchi : le diagnostic territorial.
Image
Budget provincial : équilibre atteint malgré le poids des zones de secours
La majorité provinciale a présenté ce jeudi son budget à la presse. Malgré sa participation croissante pour financer les zones de secours, la Province a su maintenir un budget en équilibre. En ce qui concerne les investissements, 19 millions sont prévus.
Image
Moustier: les riverains de la rue de la station interpellent le conseil communal
Non respect des limitations de vitesse, passage de camions de plus de dix tonnes malgré une interdiction. Les riverains de la rue de la station à Moustier sont excédés. Ils l'on encore exprimé via une interpellation citoyenne au conseil communal lundi.
Image
Jemeppe-sur-Sambre: la vente d'une maison fait débat au conseil
La vente d'une maison achetée par la commune il y a plus de dix ans a suscité un débat parfois vif au conseil communal. La minorité pointe une mauvaise gestion du patrimoine communal. Ce qui a fait sortir de ses gongs, Stéphanie Thoron du groupe JEM.
Image
Grève nationale contre l’Arizona : "Tu me mets 67, je te mai 68!"
Semaine agitée au niveau social. Les syndicats ont lancé trois journées d'actions nationales contre les mesures prises par l'Arizona. Après les transports en commun hier, ce sont les services publics qui ont rejoint le mouvement aujourd'hui.
Image
Walcourt : la Ville renforce sa stratégie zéro déchet et prolonge les contrôles contre les dépôts clandestins
Le conseil communal de Walcourt a adopté lundi plusieurs mesures environnementales pour 2026 : convention zéro déchet, création d’une Give Box et prolongation des caméras destinées à lutter contre les dépôts clandestins.
Image
Boucler le budget florennois : un exercice compliqué mais pas impossible
Si la situation économique des communes n'est pas au beau fixe, le bourgmestre florennois s'est montré relativement confiant quant à la présentation du budget 2026, le 22/12. "Le fruit d'un travail acharné" a-t-il annoncé hier lors du conseil communal.
Image
Profondeville : l’opposition PEPS réclame la démission de la Présidente du CPAS
L'opposition PEPS réclame la démission de la présidente du CPAS de Profondeville après l’abandon du projet de création d'un centre d’accueil pour femmes victimes de violences. Elle l’accuse d’un manque de suivi ayant entraîné la perte de subsides.
Image
Entre taxes et main tendue, le Conseil communal de Sambreville reste très animé
Plus de neuf heures de débats et de nombreux dossiers politiquement importants au menu de l'assemblée. Comme le train des taxes et redevances. Des recettes décortiquées et, au final, très peu de points de convergence entre majorité et opposition.