Le KIKK Festival revient à Namur du 23 au 26 octobre pour sa 14ᵉ édition, consacrée cette année au son, au rythme et à la musicalité de la vie.
Référence internationale en matière de cultures numériques, l’événement investit à nouveau le centre-ville avec une trentaine d’installations interactives, plus de quarante conférenciers et un village créatif ouvert à tous.
Quand la technologie se met au diapason de la musique
« Boom, Boom, Tchak » — ce rythme musical résume la thématique de cette édition.
« Cette année, le festival explore le son, le rythme et la musicalité de la vie, à travers une trentaine d’installations réparties dans tout le centre-ville et au Pavillon. Des œuvres interactives, immersives et bien sûr sonores », explique Marie du Chastel, co-directrice du KIKK Festival.
L’art au cœur des espaces namurois
Parmi les installations, “L’Écho des pierres” de l’artiste Julien Poidevin, présentée à l’école Saint-Louis, propose une expérience sensorielle autour de l’acoustique des lieux.
« Le projet joue avec la résonance des espaces. Il est composé de quatre modules munis de haut-parleurs ultra directionnels. Les visiteurs se promènent au milieu des sons, ressentent les tensions et les interactions entre le son et l’architecture », explique l’artiste.
Des œuvres inédites créées spécialement pour le festival
Pour la première fois, le KIKK a commissionné plusieurs œuvres originales.
« L’artiste Oussama Tabti travaille sur les chants des travailleurs : il a récupéré d’anciennes radios de chantier et enregistré des ouvriers et ouvrières chantant a cappella. À travers leurs voix, il raconte la multiculturalité du travail », détaille Marie du Chastel.
Autre installation spectaculaire : celle de Zimoun, artiste suisse, qui érige un mur de plus de 20 mètres de long composé de grandes caisses en carton animées par des moteurs et des balles frappant la surface — une œuvre monumentale à la fois visuelle et sonore.
Quand le public devient compositeur
Le KIKK ne se contente pas de montrer : il invite à participer.
« À la galerie du Beffroi, la "Machine à Tubes" permet à chacun de créer son propre morceau grâce à l’intelligence artificielle. On choisit un style — disco, pop ou autre —, on entre son prénom, et un robot compose et chante un tube personnalisé », s’amuse Marie du Chastel.
L’intelligence artificielle, source d’inspiration et de débat
Le festival questionne aussi le rôle de l’IA dans la création musicale.
« Certains artistes collaborent avec elle, mais d’autres s’inquiètent : des morceaux entièrement produits par des IA apparaissent sur les plateformes de streaming. C’est une réflexion essentielle sur la place de l'IA dans l’art », souligne la co-directrice.
Un week-end immersif à Namur
Concerts, nocturnes, performances et conférences rythmeront ce week-end dédié à la créativité numérique. Parmi les moments forts : la performance “Orgue, robots et ordinateurs”, programmée samedi à 20h à l’église Saint-Loup.
Article retranscrit avec l’appui d’outils d’intelligence artificielle (Transcript d’Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par un journaliste.
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