Ce restaurateur namurois propose des abonnements à ses clients

par

Ce restaurateur namurois propose des abonnements à ses clients

À Namur, le restaurant Demain à main, de Guillaume Gersdoff, bouscule les codes de l’Horeca en proposant un abonnement mensuel à 29,99 €. Une formule qui séduit déjà une centaine de clients et pourrait bien redéfinir la fidélisation en restauration.

À Namur, le restaurant Demain à main ne passe pas inaperçu. Son patron, Guillaume Gersdoff, a décidé d’expérimenter un concept inédit dans l’Horeca : un abonnement mensuel à 29,99 € donnant droit à deux plats et quatre boissons.

« Alors c’était pour déjà un peu casser les codes de l’Horeca, proposer quelque chose de nouveau. Donc pourquoi l’abonnement ? Pour deux choses: permettre une stabilité financière au restaurant et, une deuxième chose, redonner plus de pouvoir d’achat au client grâce à l’abonnement à 15 € avec la boisson. Cela permet aux gens de revenir plus souvent au restaurant, deux fois par mois grâce à cet abonnement. »

Le concept séduit déjà : une centaine de personnes a souscrit à l’offre, et l’objectif du restaurateur est ambitieux — atteindre les 3 000 abonnés. Situé en plein centre-ville, Demain à main compte de nombreux habitués, comme Stéphane.

« Oui, j’en ai entendu parler, mais je n’ai pas approfondi. Ça pourrait m’intéresser parce que c’est une formule qui est sans doute avantageuse au point de vue financier, et en plus ça fidélise. »

L’abonnement se souscrit directement via le site web du restaurant. Les commandes s’effectuent principalement via QR code, un système déjà bien intégré par les clients.

Guillaume Gersdoff imagine même un avenir plus large pour ce modèle :

« Maintenant, si l’abonnement venait vraiment à prendre pour le restaurant, que ça rentrait un peu dans la mentalité, ce qui pourrait être incroyable, c’est de se dire : tu crées un concept, que ce soit à Namur, Charleroi, Liège, Bruxelles, tu marketes le concept et tu lances directement l’abonnement. Ce serait un concept de restaurant qui pourrait ouvrir et déjà avoir des abonnés avant l’ouverture. »

Le restaurateur envisage également d’étendre cette idée à d’autres établissements de la rue.

« Un abonnement famille, un abonnement pour la rue entière, c’est-à-dire avec un accès à Ta mère la gaufre, un accès à L’école des pâtes pour pouvoir acheter des pâtes et des sauces moins cher. Il y a plein de possibilités vu que dans la rue, il y a plusieurs concepts de restauration. »

Attention toutefois : l’abonnement implique un engagement minimum de trois mois, mais il permet de profiter de deux repas par mois — seul ou à deux.


Sur le même sujet

Recommandations

Image
“On s’en fish” s’est imposé au salon Horeca Expo à Gand

“On s’en fish” s’est imposé au salon Horeca Expo à Gand

La poissonnerie “On s’en fish” de Belgrade a remporté le concours national de restauration. Fière de sa lotte cuite sur os et de sa philosophie, l’équipe a repris le travail à l’aube pour ravir ses clients.
Image
Namur: le Petit Bitu, ouvert en 1993, a fermé ses portes

Namur: le Petit Bitu, ouvert en 1993, a fermé ses portes

Le Petit Bitu, cette institution namuroise a fermé ses portes. Ce bar estudiantin avait ouvert en 1993 rue de Bruxelles, au coeur de la vie universitaire. Plusieurs patrons se sont succédés. Depuis 2015, Mathieu Vanbel était aux commandes.
Image
Les Carolos Alain et Louna reprennent l'espace du Lunch Garden de Wépion qui devient Master cooking

Les Carolos Alain et Louna reprennent l'espace du Lunch Garden de Wépion qui devient Master cooking

À Wépion, le Lunch Garden fait place à Master Cooking. Reprise par une famille carolo, l’enseigne promet menus variés, produits locaux et 15 emplois fixes, une rareté dans le secteur horeca. Le restaurant garde l’esprit self-service cher aux habitués.
Image
Floreffe : un nouveau souffle pour l’abbaye

Floreffe : un nouveau souffle pour l’abbaye

L’abbaye de Floreffe appartient désormais à la SRL Immobilière des Tanneries et à la SA Conotra. Derrière ces sociétés, la famille namuroise Bouvier, déjà propriétaire de l’abbaye de Notre-Dame du Vivier. Forte de son expérience, elle dévoile son projet.
Image
Humour: le Comedy Club de GuiHome ouvrira le 9 janvier à Namur

Humour: le Comedy Club de GuiHome ouvrira le 9 janvier à Namur

"Chez Guillaume", c'est le nouveau projet de l'humoriste namurois GuiHome. Ce Comedy Club se situe près de la place Saint-Aubain et ouvrira ses portes dans quelques semaines. On vous propose une petite visite des lieux, toujours en travaux.
Image
FORMAFOOD, un nouveau centre de formation Horeca à Sambreville

FORMAFOOD, un nouveau centre de formation Horeca à Sambreville

Inauguration à Auvelais d'un centre de formation dédié aux métiers de bouche. Situé sur le site du Bon Grain, une ancienne boulangerie industrielle, FORMAFOOD SAMBREVILLE est une plateforme technique que vont se partager différents opérateurs de formation dans le secteur de l'horeca.
Image
Pour le collège communal, le projet Van der Valk (en l'état), c'est non !

Pour le collège communal, le projet Van der Valk (en l'état), c'est non !

Le collège communal de Namur remet un avis défavorable pour le projet de construction de l'hôtel Van der Valk. Le promoteur hollandais voudrait s'installer en région namuroise, sur le plateau de Bouge, à côté du parking P+R. Un projet important et imposant. On parle de 180 chambres et d'un bâtiment sur cinq étages. Le projet a d'ailleurs suscité une levée de boucliers du côté des riverains. 128 questions et réclamations ont été enregistrées lors de l'enquête publique. Le collège communal, lui aussi, estime ce projet démesuré. Il remet donc un avis défavorable. La balle est maintenant dans le camp du fonctionnaire délégué de la Wallonie, même si on sait que, généralement, il suit l'avis des communes. Dossier à suivre, donc.
Image
Bouge : des riverains opposés au projet d'hôtel Van der Valk de 4.500 mètres carrés

Bouge : des riverains opposés au projet d'hôtel Van der Valk de 4.500 mètres carrés

Á côté du cadre pittoresque du verger de pommiers et de cerisiers de Marie Lesseux sur le plateau de à Bouge, un projet d'hôtel de grande envergure suscite des préoccupations parmi les habitants. Il s'agit d'un hôtel du groupe néerlandais Van Der Valk.
Image
Le feu est toujours au rouge pour le complexe Van der Valk de Bouge

Le feu est toujours au rouge pour le complexe Van der Valk de Bouge

Le quotidien "L'Avenir Namur" a publié, il y a quelques jours, un article sur la future implantation d'un hôtel du groupe hollandais Van der Valk dans le nouveau parc d'activités économiques Care-Ys de Bouge. Problème majeur, le BEP n'a toujours pas donné son accord vert pour la vente du terrain. Au centre des discussions, le Décret wallon sur les parcs d'activités économiques.
Image
Pénurie de personnel: l’Horeca doit-il se réinventer ?

Pénurie de personnel: l’Horeca doit-il se réinventer ?

Le secteur de l'Horeca, depuis la crise Covid, est toujours en difficulté. La pénurie de personnel est encore bien palpable, tant en salle qu'en cuisine. Le modèle a changé selon plusieurs observations et les perspectives d'avenir sont difficiles à définir alors que du côté de la clientèle, on continue à se rendre régulièrement au restaurant. Le secteur doit-il se réinventer ?
Image
Être indépendant, ce n'est pas un long fleuve tranquille...

Être indépendant, ce n'est pas un long fleuve tranquille...

Vous êtes peut-être indépendante ou indépendant, et vous faites face à un certain stress, voire à un mal être. Exploiter un commerce, exercer une activité libérale, ou gérer une entreprise apporte son lot de satisfaction, mais aussi de difficultés au quotidien, ou à long terme. Pour venir en aide aux indépendants, le ministre fédéral des classes moyennes, des indépendants et des PME, en collaboration notamment avec l'UCM, lance un programme d'aide aux indépendants pour améliorer leur bien-être.
Image

Une visite "de terrain" pour ces futurs restaurateurs

La ferme du Corbeau, à Liernu, a reçu récemment des étudiants en option hôtelière du collège Cardinal Mercier de Waterloo. Le but de cette visite? Sensibiliser ces futurs chefs cuisiniers ou encore maitres d'hôtel à notre agriculture wallonne. Les étudiants ont pu aller "à la source" découvrir l'élevage de bovins afin de mieux respecter et sublimer ces produits dans leurs futurs restaurants.
Image

Horeca - En pénurie de personnel, il tente le tout pour le tout

Ce n’est pas un secret, depuis le covid, l’Horeca se trouve dans une crise sans précédent. Les patrons crient à l’aide. Une pénurie de personnel touche durement le secteur. Recruter des profils qualifiés devient un réel parcours du combattant. Le chef Santi du restaurant le Tri-Marrants, situé sur les Lacs de l’Eau d’Heure, ne fait pas exception. En recherche depuis plusieurs mois, sans succès. Il tente le tout pour le tout.
Image

Après la crise Covid, le secteur alimentaire a su s'adapter

Durant trois jours, le salon "Saveurs et métiers" est accessible aux professionnels du secteur alimentaire et de l'horeca au Namur expo. La 5ème édition de ce salon a déjà été reportée à deux reprises à cause du Covid. Cette fois, le secteur peut enfin souffler un peu. Les habitudes des clients ont parfois changé, mais le secteur a su s'adapter. Nous avons parcouru les allées de ce salon.
Image

À 3 pas de chez vous: Floreffe

Nous vous emmenons à la découverte de Floreffe. Au menu:  balade dans la campagne avec vue sur l'abbaye, et un arrêt au camping du P'tit Cortil.