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La source publique de Villers-le-Gambon, fermée depuis plusieurs mois par mesure de précaution, ne rouvrira pas de sitôt. Les résultats des nouvelles analyses dévoilés révèlent un taux préoccupant de TFA (dérivé des PFAS) dans l’eau.
Des précautions renforcées suite à une contamination suspectée
En septembre 2024, l’association PAN Europe avait relevé des taux significatifs de TFA dans l'eau de la source du village. Cette découverte avait conduit le bourgmestre de Philippeville, Jérémy De Martin, à interdire immédiatement l’accès à la source publique de Villers-le-Gambon. Pour confirmer ces données, la Commune avait fait réaliser de nouvelles analyses par un laboratoire français spécialisé.
Des résultats peu rassurants
Après un mois d’attente, les résultats sont tombés : la source affiche un taux de 5,2 nanogrammes par litre (ng/L) de TFA. Ce chiffre marque une augmentation par rapport aux valeurs relevées en septembre par PAN Europe, qui oscillaient entre 3,2 et 3,4 ng/L. Bien que les réglementations européennes n’aient pas encore établi de normes strictes pour le TFA, l’Institut scientifique de service public (ISSeP) fixe une valeur guide de 2,2 ng/L, tandis que les distributeurs considèrent qu’un taux devient inquiétant au-delà de 1,2 ng/L. Les résultats ont été envoyés au Service Public de Wallonie Environnement. La commune est donc en attente des directives de la Région wallonne à propos des actions à mettre en place.
Une source toujours inaccessible
Face à ces résultats, l’arrêté de police interdisant l’accès à la source reste en vigueur. Un panneau sur place informe d'ailleurs les citoyens sur la situation, même si certains continuent d’y prélever de l’eau, malgré les avertissements.
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