Dans la commune de Sombreffe, un projet agroalimentaire est devenu réalité depuis cette année. Le moulin de Tongrinne produit de la farine 100 % bio issue exclusivement de céréales locales. Il ambitionne de sortir 500 tonnes dans six ans.
Ce n'est pas vraiment un moulin comme on l'imaginait enfant. Peu importe le look de la vitrine, du moment qu'on obtienne de la farine. Jonathan Lenartz est le meunier du moulin de Tongrinne:
"L'outil a été pensé dans cette optique là de pouvoir satisfaire le consommateur. Avoir des farines qui travaillent bien, simple et aussi pouvoir contenter les utilisateurs les plus exigeants en agro alimentaire à savoir le boulanger, le pâtissier, ... Ici, nous avons la capacité de produire des farines différentes avec les agriculteurs du coin qui sèment de nombreuses variétés de blé".
La farine qui sort d'ici est 100 % bio. Dans ce projet, Jonathan est associé à quatre agriculteurs de la région.
"Ces agriculteurs ont grosso modo 500 tonnes de céréales disponibles par an. Vu que la capacité du moulin peut atteindre 1500 tonnes à termes , on aura besoin de céréales provenant des agriculteurs locaux. Donc ce sont des céréales bio en froment et épeautre. On va développer aussi du seigle. On est en recherche de blé provenant d'agriculteurs basés tout proche de chez nous".
Un circuit court qui fait sens
Pour Jérôme Hanoteau, agriculteur, pouvoir écouler son blé à deux pas de chez lui a tout son sens:
"C'est la certitude de connaître l'entièreté de la filière. C'est quelque chose qui m'enthousiasme. J'ai eu la chance de rencontrer Jonathan, le meunier. Je vais pouvoir aller jusqu'au bout du produit donc de ne pas vendre un produit à un marchand lambda au prix du jour sans savoir exactement ce que mon blé allait devenir. Ici, je suis fier du produit parce que je pense que la farine qui sort d'ici est vraiment de très belle qualité. En tout cas, ce sont les retours qu'on en a".
Parmi les clients du Moulin, il y a une boulangerie basée à Ecolys, un parc d'activités économiques namurois. Pas de grandes quantités, mais c'est un début. Florence Fernemont, responsable de cette boulangerie qui apporte son eau au moulin:
"C'est un début. Ça fait plusieurs années qu'on a réorienté l'origine de nos farines et on a vraiment la volonté d'aller vers du local et surtout du très qualitatif pour pouvoir offrir un produit qui va correspondre à notre philosophie de fermentation lente et à du pain de tradition".
Dans le cadre d'un programme wallon de relocalisation alimentaire, ce projet a reçu 500 000 euros de subsides sur un investissement de plus d'un million d'euros. La première année, Jonathan et ses associés espèrent commercialiser par an 250 tonnes de farine et de doubler ce chiffre dans six ans.
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