Les Solidarités, un festival qui s'est tenu sous les quatre saisons ce week-end. De la pluie, du vent, de la douceur et de la chaleur, les organisateurs ont dû faire face aux caprices de la météo. Mais au final, ils se félicitent et parlent d'une édition mémorable. Il s'agissait de la dixième édition. Pour la seconde fois, les Solidarités se tenaient sur le site Ecolys à Suarlée. 60 000 festivaliers s'y sont retrouvés.
Vous étiez plus de 60 000 à afficher votre plus beau sourire aux Solidarités cette année. Un festival qui s'est tenu sur trois jours, et qui a connu les quatre saisons. Denis Gerardy, directeur et programmateur des Solidarités:
On a tout connu. On a connu le vent. On a connu la pluie, le soleil, les nuages et finalement, on s'en est sorti. Mais on est passé samedi à deux doigts de d'éventuels problèmes comme il y a eu dans le littoral à Bruxelles. Voilà, on a été épargné mais, pendant 2 h, nous avons eu "une réunion de crise". Tous les services étaient là : pompiers, SAMU, police, notre sécurité et notre assureur aussi parce que c'est très important d'avoir aussi l'avis d'experts au niveau des assurances. Mais je pense que tout a été géré surtout dans le calme. Le public a compris. On a, par mesure de précaution pendant une demi heure, fait reculer le public d'une scène. Et puis on a vu que ça passait. Mais après, on a eu la pluie et il faut dire que le public a été bien mouillé.
Les festivaliers et l'organisation ne retiendront évidemment pas que ça de l'événement qui se tenait pour la deuxième année consécutive sur le site Ecolys revisité. Le bilan de cette 10e édition est très positif. Entre les moments musicaux intenses, la bonne humeur, l'ambiance, les activités, l'animation et le partage. Chacun semble y avoir trouvé son compte, toutes générations confondues.
Nous avons eu de grands moments musicaux, des associations très heureuses, des commerçants très heureux. Et il y a vraiment eu
un petit souci de mobilité le vendredi pour venir, mais il n'y en a plus eu du tout après. Je crois qu'il faut vraiment signaler que tant la police, que le TEC ou que nos stewards ont fait le maximum. Et oui, il faut parfois attendre 1 h pour quitter et prendre sa voiture et repartir. Mais c'est comme ça dans tous les gros événements. Et donc on a eu un presque dix sur dix de la police, notamment au niveau des parkings sauvages qui étaient très peu nombreux. Et au niveau de la mobilité, je le dis encore une fois, hormis l'arrivée du vendredi, elle a été très fluide.
Au terme d'une semaine complète de démontage, les équipes se remettront au travail pour vous fixer rendez-vous l'an prochain. En 2025, les Solidarités auront lieu les 22, 23, et 24 août.
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