La Bruyère a inauguré ce jeudi un arbre pour la liberté. Cet événement organisé par le groupe local d'Amnesty international visait à promouvoir les droits humains. De nombreux jeunes étaient présents.
Je m'appelle Bagdad et je suis tombé sur le feu des blindés !
"Bagdad" de Tina Arena repris par des enfants de l'école communale de Rhisnes. Point d'orgue d'un moment important : une sensibilisation aux droits humains. À la base de cette initiative, le groupe local d'Amnesty international qui, en amont, a réalisé une animation en classe. André Dury, responsable du groupe local d'Amesty international :
On leur a expliqué notamment la notion de privilège de naissance. Et puis tous les autres, les 98% des autres n'y ont pas droit. Et je leur ai dit que ça, c'était intolérable et que l'arbre de la liberté, c'est ça, c'est de ne plus subir la dictature de privilégiés. Il peut y avoir des gens plus riches dont il ne faut pas être envieux, mais il faut que chacun ait les mêmes droits.
À cause de la pluie, la cérémonie s'est déroulée loin de l'arbre de la Liberté planté dans le parc communal il y a déjà un an. De nombreux jeunes du patro, du foot, entre autres, ont lu des articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Peut-être que demain ces jeunes s'investiront dans les droits humains, Pourquoi pas via la section locale d'Amnesty. Une section qui, par sa mobilisation, aurait contribué à la libération de prisonniers. André Dury, responsable du groupe local d'Amesty international :
Regroupant un grand nombre de lettres ou via des manifestations, nous réussissons à en sortir pas mal. La commune de La Bruyère les adopte. Quand une commune les adopte, ça a plus de poids et nous en avons déjà sorti 7 en 20 ans. Vous me direz que ce n'est pas beaucoup, mais pour ces sept-là, c'est essentiel. Et d'ailleurs, ils nous renvoient des messages de remerciements qui nous motivent terriblement.
Yves Depas, bourgmestre de La Bruyère, s'est adressé à la jeunesse en insistant sur un mot : la bienveillance.
La bienveillance, cela encadre tout ! C'est-à-dire que c'est le respect de l'autre, c'est plutôt écouter au lieu de critiquer. On voit aujourd'hui sur les réseaux sociaux que c'est tellement facile de critiquer, de salir. Il faut plutôt prendre le temps d'écouter l'autre, d'analyser son message et d'être positif.
Puisque la liberté n'est pas un cadeau mais un droit. Gageons qu'à l'avenir ces enfants n'évoquent plus, comme dans la chanson "Bagdad", une princesse défigurée, mais plutôt une princesse enchantée. Enchantée de jouir tout simplement de sa liberté.
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