Dans le cadre d’Octobre rose, le CHR de Namur organise un atelier d’autopalpation pour sensibiliser les femmes à la détection précoce du cancer du sein. Un geste simple, essentiel pour augmenter les chances de guérison.
Le mois d’octobre est dédié à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein. À cette occasion, le CHR de Namur propose une matinée d’information et de pratique autour de l’autopalpation, un geste clé pour repérer d’éventuelles anomalies mammaires.
Un faux sein a été installé au service de gynécologie pour permettre aux participantes d’apprendre à reconnaître les signes inhabituels. Sur place, une gynécologue et une oncologue guident les femmes dans leurs gestes et répondent à leurs questions.
Christina Drumitrescu, oncologue et cheffe du service d’oncologie du CHRSM, explique :
"Dans notre service, en oncologie, on a déjà des patientes qui sont passées par un diagnostic, qui sont passées par le traitement. Donc on a visé un endroit de l'hôpital où les femmes ne sont pas encore dans ce processus de diagnostic du cancer du sein."
Lorsqu’il est dépisté tôt, le cancer du sein peut être guéri dans 90 % des cas. D’où l’importance d’apprendre à s’examiner soi-même régulièrement. La gynécologue Nathalie Malingret précise :
"C'est parfois très stressant de faire une autopalpation parce que là, on découvre plein de petites choses... Ce qui est important, c'est d'apprendre à reconnaître une différence. Si, d’examen en examen, il y a quelque chose qui interpelle, il faut faire appel à nous."
La mammographie est remboursée dès 50 ans, ou dès 40 ans en cas d’antécédents familiaux. Et il ne faut pas oublier que les hommes peuvent eux aussi être concernés. Nathalie Malingret le rappelle :
"Parfois, le piège, c'est qu'un homme est moins sensibilisé... Mais ça existe aussi. En général, c’est plus facilement palpable. Il faut y penser et ne pas avoir peur d’en parler à son médecin traitant."
En cas d’inquiétude après une autopalpation, il est conseillé de consulter rapidement son médecin traitant. Le CHR de Namur a d’ailleurs mis en place une ligne directe pour les médecins traitants permettant d’obtenir un rendez-vous urgent dans un délai maximum de cinq jours.
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