Mardi à Auvelais avait lieu la quatrième édition du Job meeting, un salon des métiers spécifiquement destiné aux jeunes du secondaire mais aussi aux demandeurs d'emploi.
Des entretiens courts avec des professionnels, et des étudiants qui passent de table en table pour poser leurs questions. Le principe du speed dating s'est adapté aussi au monde de l'emploi et de la formation. Emilie Pieron travaille pour Aroca, c'est-à-dire la maison des jeunes de Sambreville qui organisait ce salon des métiers, elle nous explique la formule :
L'idée, c'était de pouvoir avoir des tas de conversations avec des professionnels et de pouvoir poser des questions vraiment sur tout sans forcément se cadrer aux questions classiques et avoir des réponses aussi de professionnels qui sont dans la fonction et qui auront les réponses adéquates.
Le public visé était surtout celui des élèves du secondaire de la région de Sambreville. Des élèves souvent en demande d'information sur les options ou les études qu'ils envisagent. Comme Elio, Alischa et Giulia :
Moi, l'année prochaine, j'ai terminé mes secondaires. Normalement, si je réussis, et je l'espère, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Et je me suis dit "je vais venir ici pour voir les métiers et m'intéresser à différents métiers".
Oui, c'est une très bonne idée pour les enfants qui sont en difficulté de trouver leur futur métier ou qui cherchent quelque chose. Personnellement, je n'ai pas trouvé le métier que je souhaite faire, mais c'est très intéressant.
Le métier d'assistante juridique, précisément, n'était pas là, mais il y avait une avocate, donc ça m'a plus donné des informations sur les métiers du droit.
Les professionnels présents étaient issus de nombreux secteurs. Certains sont connus, d'autres moins. L'électromécanique, par exemple, semble passer en dessous des radars des jeunes en quête de formation, comme le souligne Renaldo Di Giulio, électromécanicien :
Les jeunes se demandent en quoi consiste ce métier, alors qu'il y a une demande énorme sur le marché du travail et ils ont l'air complètement perdus par rapport à ça. Donc je me pose la question de savoir si les écoles les informent suffisamment par rapport à ce type de métier en pénurie.
Ce qui semble surprendre les professionnels, c'est que les jeunes s'intéressent davantage aujourd'hui à la rémunération des métiers. Un fait sans doute lié aux incertitudes du monde économique actuel. Emilie Pieron confirme :
C'est vrai qu'ils ont un peu peur aussi de ne pas gagner assez. Je pense qu'il y a effectivement tous les faits de société qui font qu'ils sont stressés par rapport à ça.
Renaldo di Giulio, électromécanicien a ressenti la même chose :
Ils ont besoin de sécurité, sécurité salariale effectivement, surtout dans l'époque où on vit. Donc c'est une des questions qui était assez récurrente.
Yannick Lahaye, sage-femme, confirme aussi :
On m'a posé plus souvent la question de combien gagne une sage-femme par rapport au gynécologue ? Quelles sont les différences, etc. Les conditions ? Il se doutaient bien qu'on accouche de jour ou de nuit, les jours fériés, etc. Il n'y avait pas trop de soucis de ce côté-là, mais c'était intéressant pour eux de savoir qu'en travaillant de nuit, on avait un salaire un peu plus élevé.
Elio, élève en 6e, explique :
C'est quand même essentiel à la vie pour réussir et je pense à mon futur : à plus tard, quand j'aurai une maison et tout. J'aimerais bien avoir un métier où l'argent suit.
Bref, si la valeur travail semble encore bien présente chez la jeunesse, la gratification de celui-ci l'est tout autant.
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