Depuis 2020, la monnaie locale Le Semeur circule dans l'Entre-Sambre-et-Meuse. Pourtant, après cinq ans d'activité, le projet peine à passer à l'échelle supérieure et cherche aujourd'hui de nouvelles solutions.
Payer son pain, son café ou ses légumes sans utiliser un seul euro, c'est possible dans l'Entre-Sambre-et-Meuse avec la monnaie locale Le Semeur, pensée pour faire vivre la région. Pour l'utiliser, rien de plus simple, il suffit de passer par un point de change. Michaël Horevoets, trésorier de l'ASBL, explique :
Le Semeur est une monnaie locale qui veut soutenir les commerces locaux et une économie porteuse de sens. Soit vous venez directement avec des euros pour les échanger en monnaie locale, soit vous utilisez notre système de QR code qui permet par un simple virement de retirer la monnaie.
Avec 72 partenaires et 15 000 semeurs en circulation, le projet peine à se développer ces derniers temps. Problème : le manque de moyens. L'ASBL repose entièrement sur du bénévolat, sans aucun financement public.
Pour le moment, ça stagne, reprend Michaël Horevoets. On a eu deux nouveaux prestataires l'année passée mais il y en a malheureusement aussi qui ont fermé leurs portes. Depuis 2018, tout a été fait de manière 100% citoyenne et bénévole. On voudrait pérenniser l'association et, pour cela, trouver les moyens pour avoir un emploi stable. On se tourne donc vers les communes et les associations plus établies que nous.
Pour relancer la machine, des ateliers participatifs sont organisés afin de comprendre les besoins locaux et renforcer les collaborations. Le prochain rendez-vous est donné le 26 mars à Cerfontaine. Un moment pour discuter, proposer et peut-être donner un nouvel élan au Semeur.
Sur le même sujet
Recommandations
Philippeville : des ateliers créatifs pour préparer la Grande fête de Noël solidaire
Philippeville : un conseil communal marqué par le dossier Commune–CPAS et un PST contesté
L'accent: le projet d'extension du zoning industriel d'Assesse
Extension du zoning de la Fagne : un projet qui suscite des questions
Le port autonome de Namur en phase de fusion avec les trois autres ports wallons
Ce Namurois a créé des cercueils en carton et des caveaux écologiques
Suarlée : 25 ans de miels dégustés à l'aveugle
Florennes : la Défense recrute environ 150 profils pour la base aérienne à l’occasion d’un job day
Extrait "Entrée libre" : les économies en Fédération Wallonie-Bruxelles
La réforme du tronc commun inquiète à l'Institut Notre-Dame de Philippeville