Chaque été, plus de 50 000 jeunes scouts et 10 000 animateurs partent camper aux quatre coins de la Belgique. En province de Namur, on compte plus de 350 camps estivaux, dont 75 rien qu’à Couvin, commune très prisée par les mouvements de jeunesse.
Une région prisée par les scouts
À Couvin, des centaines de tentes fleurissent déjà dans les prairies. Pour les animateurs, la région reste une destination de choix.
C’est une région où on trouve une ambiance particulière, parce qu’il y a beaucoup d’autres camps. On peut rencontrer d’autres staffs, organiser des jeux communs. Et puis il y a la nature, les bois, la campagne… Tout ce qu’on recherche dans les valeurs scoutes , confie Anne-Catherine Van Isacker, cheffe des éclaireurs de Trazegnies.
Respect des riverains avant tout
Avec près de 5 000 personnes accueillies cet été dans le cadre des camps, la cohabitation avec les habitants est un défi. Les groupes doivent veiller à préserver le calme et la propreté.
C’est la première fois qu’on est aussi proches des habitants. On a préparé un petit mot avec nos coordonnées et les dates de présence, qu’on a distribué dans toutes les boîtes aux lettres autour. On essaye de respecter les horaires : à 22 h 30, tout le monde est couché et silence sur la prairie, poursuit Anne-Catherine Van Isacker.
Un effort salué par la commune, qui rappelle aussi que « la nature de la région attire beaucoup », selon Jean-Charles Delobbe (UNIS), échevin en charge de la jeunesse.
C’est un atout touristique, mais pas toujours facile pour les riverains. C’est pour cela qu’on a mis en place des étudiants, Madame et Monsieur Scouts, pour assurer le suivi et être le relais avec la population.
Un suivi de terrain indispensable
Ces étudiants sillonnent les camps tout l’été pour vérifier la sécurité et répondre aux besoins des scouts comme des habitants.
On passe à l’arrivée, au milieu et à la fin des camps pour vérifier le matériel de sécurité et vendre les sacs poubelle de la commune. Et on voit si tout se passe bien , explique Cathy Bertrand, « Madame Scouts ».
Dialogue et sensibilisation
Si la majorité des groupes jouent le jeu, quelques incidents ternissent parfois la réputation des camps. La commune préfère toutefois privilégier le dialogue.
Il y a de plus en plus de camps, et parfois des débordements, mais c’est une minorité. L’idée, c’est de continuer à accueillir ces jeunes qui viennent découvrir notre belle région, tout en limitant les nuisances dans la mesure du possible », conclut Jean-Charles Delobbe (UNIS).
À Couvin comme ailleurs, la saison des camps reste avant tout une tradition conviviale, et une belle vitrine pour la région.
Article retranscrit avec l’appui d’outils d’intelligence artificielle (Transcript d’Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par une journaliste.
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