Chandeleur - La coopérative CoopESEM vous propose de faire sauter les crêpes de manière solidaire

La désertification des centres-villes wallons est un problème bien connu, touchant notamment les villes de Philippeville, Couvin, Florennes et Walcourt. Ce lundi 4 novembre après-midi, la Maison de l’Urbanisme de l’Arrondissement de Philippeville (MUAP), sous l’impulsion de la Région wallonne, a organisé une rencontre réunissant élus, fonctionnaires et commerçants. Cette initiative visait à réfléchir collectivement aux moyens de redynamiser le commerce local. Témoignages, ateliers et débats ont permis d’identifier des pistes d'action pour redonner vie aux centres urbains.

Le projet du Square Léopold (commerces - bureaux - logements), le piétonnier, la dynamique du centre-ville, l'insécurité ou le sentiment d'insécurité dans le centre et singulièrement aux abords de la gare, l'accompagnement social, mais aussi la vie dans les villages, l'enseignement ou encore le sport, les sujets abordés sont nombreux pour ce débat électoral consacré à Namur. En voici le résumé.

Comment soutenir les petits commerces? A Viroinval, la commune a eu une idée : offrir aux commerçants une capsule vidéo pour faire leur publicité. Boukè Média s'est rendu à la librairie de Nismes lors du tournage.

Son fondateur, Roland Docquir, a toujours voulu défendre l'artisanat et la qualité, sans chercher à grandir à tout prix. Ses fils continuent sur cette lancée.

Depuis décembre 2022, les commerces namurois sont obligés par la ville de fermer leurs portes d'entrée pour éviter le gaspillage énergétique. En 12 mois, le message est passé, même si quelques magasins ne se sont pas conformés tout à fait à l'obligation.

Un nouveau magasin a ouvert ses portes à Florennes. Il est exploité par la Coopesem, une coopérative qui réunit une soixantaine de producteurs de l'Entre-Sambre-et-Meuse. On peut y retrouver des légumes, des fruits, de la viande, ou encore des produits de boulangerie qui viennent en droite ligne des producteurs locaux. Le projet semble séduire la clientèle et les producteurs. Reportage lors de la première journée d'ouverture.

Centres-ville désertés, commerçants à bout de souffle, cellules commerciales vides, nombreuses sont les communes à éprouver ces difficultés. Dans notre zone, Couvin en est un triste exemple. Malgré des aides et incitants proposés par la commune, comme la prime Créashop Plus ou la création d’une maternité commerciale, le centre-ville éprouve de vraies difficultés à se redynamiser. Les fermetures se succèdent depuis plusieurs années. Témoignages et analyse de la situation.

En ce dernier jour de soldes, nous sommes allez prendre la température et tendre le micro dans le sud de notre province, dans la commune de Couvin, où l' "Association des Commerçants du grand Couvin et du centre-ville" essaie à chaque moment clef de valoriser les commerces locaux. La périodes des soldes n'a pas fait exception. Bâches publicitaires et campagne sur les réseaux ont été mises en place pour attirer un maximum de monde dans les boutiques de la commune. Et à première vue, cela semble avoir porté ses fruits.

Il y a de ces personnes qui font l’âme d’un village, c’est le cas de Jeannine, gérante de la petite épicerie de Oignies-en-Thiérache, dans la commune de Viroinval. Après une carrière complète derrière son comptoir, elle rendra son tablier dimanche. Jeannine en a des choses à raconter! Il faut dire, qu'après autant d'années à servir les clients, les anecdotes ne manquent pas!

Il y a 20 ans, nombreux étaient encore les villages qui possédaient leur petite épicerie. Depuis, les choses ont bien changé. Les commerces ont fermé pour la plupart. Seuls certains ont perduré. Dans la commune de Doische, la dernière supérette de proximité encore en activité fermera fin du mois. Une difficulté supplémentaire pour les habitants de cette commune rurale.

Depuis le début de l’année, les fermetures et faillites de commerces se succèdent dans le centre-ville de Florennes. Malgré tout, certains commerçants ne baissent pas les bras et font le pari fou de se reconvertir. C'est le cas de Jean-François et son épouse. D'un magasin de télécom, ils sont passés à une confiserie.

La crise énergétique et l’indexation automatique des salaires touchent de plein fouet les petits commerces. A Florennes, en quelques semaines seulement, 5 commerçants ont été contraints de mettre la clef sous la porte ou fermer temporairement. Une situation alarmante dont est conscient le collège communal. Il a donc décidé de prendre les choses en main. Ce mercredi après-midi, le bourgmestre et ses échevins ont convié commerçants et citoyens à un rassemblement pour agir.

Le centre-ville de Couvin fait face à une désertification commerciale. Les cellules vides sont de plus en plus importantes. Pour faire revivre son centre, la commune a répondu, en 2020, à l’appel à projets "CréashopPlus". Il prévoit l’octroi d’un subside aux commerçants souhaitant lancer leur activité. Malheureusement, après 2 ans, seule une candidature a pu être retenue, la commune espère qu’elle ne sera pas la dernière. Il faut dire que la procédure n'est pas simple.