Un Floreffois de 27 ans s'est lancé le défi de courir les 6 plus grands semi-marathon d'Europe en moins d'un an. Mission accomplie pour Rémy Catoul, qui a bouclé sa dernière échéance le week-end dernier à Valence. Il décroche la médaille "SuperHalfs".
Vous avez peut-être déjà entendu parlé des "World Marathon Majors", épreuve qui regroupe les 7 principaux marathon du monde, à savoir : Berlin, Boston, Chicago, Londres, New York et Tokyo, Sydney. Depuis 2022, il existe une version similaire pour les semi-marathons. Le challenge s'appelle "SuperHalfs", et comprend 6 rendez-vous. Le principe ? Courir les semi-marathons de Lisbonne, Prague, Berlin, Copenhague, Cardiff et Valence, soit un peu plus de 126 KM à travers l'Europe.
Pour vous faire une idée, vous pouvez découvrir la vidéo de présentation sur Youtube.
Et c'est justement ce défi que s'est lancé le Floreffois Rémy Catoul en 2025. Un défi réussi, puisque le finisher de 27 ans vient de clôturer son 6e rendez-vous le week-end dernier, avec le semi-marathon de Valence. "De base, je suis un footeux. J'ai joué à Malonne, Tamines ou encore Bois-de-Villers, mais j'ai arrêté il y a 2 ans après m'être blessé pour la 2e fois des ligaments croisés du genou droit, explique Rémy. J'ai commencé le running début 2024, pour continuer à faire du sport. Je me suis lancé sur le semi-marathon de Namur, que j'ai bouclé en 1h45 comme première expérience. J'ai directement accroché et j'ai décidé de prendre un coach, Vincent Demoulin. Il avait justement déjà fait les 6 plus grands semi-marathons d'Europe, et c'est lui qui m'a donné l'idée de me lancer ce défi."
Si le challenge du "SuperHalfs" n'oblige plus les coureurs à réaliser les 6 courses dans un délai imparti, Rémy, lui, a voulu tout boucler sur une année. Son premier rendez-vous ? C'était Lisbonne, le 9 mars dernier. Et avant de rallier le Portugal, l'ancien footballeur avait suivi une préparation de plus de 3 mois. "J'avais un programme à respecter, avec 3-4 sorties par semaine. Et puis, j'ai également fait beaucoup d'efforts au niveau de mon hygiène de vie. Après les fêtes de fin d'année, je suis resté à l'eau jusqu'à Lisbonne. J'ai d'ailleurs perdu 10 kilos durant ma prépa. J'ai directement senti la différence."
Prague le samedi, Berlin le dimanche
Des efforts payants, puisque que pour cette première échéance, il va la boucler en 1h30'06, son record personnel. "J'avais l'impression de voler, sourit le Namurois d'origine. J'ai voulu passer en dessous de l'heure trente, mais il m'a finalement manqué quelques secondes. J'ai ensuite enchaîné avec Prague et Berlin, les 5 et 6 avril. C'était toute une aventure. Je suis parti sur Berlin le jeudi pour retirer mon dossard, avant de rallier Prague le vendredi pour également prendre mon dossard, avant de courir le semi-marathon le samedi. Je n'ai pas eu le temps de profiter, puisque le soir-même je montais dans un train pour Berlin, et courir mon 2e semi du week-end dés le dimanche. Un peu galère ? Non franchement, ça été, et j'ai couru en 1h33'41 et 1h34'41, donc c'était vraiment pas mal.
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Un relâchement après Berlin
La suite ? Il restait encore 3 épreuves au programme de Rémy, avec Copenhague en septembre, avant de finir par Cardiff et Valence, le 26 octobre dernier. Un triptyque qui a été plus compliqué que le premier. "J'ai fait un break après Berlin, j'avais besoin de souffler, avoue Rémy. Ma préparation a ensuite été moins bonne que pour Lisbonne, et je boucle Copenhague en 1h37'05. J'ai ensuite souffert d'une pointe au mollet pour les deux derniers. C'était vraiment dur à Cardiff, avec un parcours en faux plat montant, et puis j'ai bouclé Valence ce dimanche en 1h44'47. Même si je ne fais pas mon meilleur chrono, j'ai reçu ma médaille de finisher du challenge, ça faisait vraiment plaisir. C'était une belle expérience, tant sportive que touristique avec la visite de ces 6 capitales européennes. Mon meilleur souvenir ? Le départ à Lisbonne au pont du 25 Avril, c'était quelque chose. L'ambiance à Cardiff, c'était aussi la folie. Il y avait un monde de dingue. Et puis j'ai mon pote Matéo Beaujean qui m'a accompagné sur 5 des 6 dates, cela fait de beaux souvenirs."
Tout juste finisher, le Floreffois va maintenant souffler un peu avant de se fixer de nouveaux objectifs. "Je vais faire quelques petites courses à l'occasion, comme la Corrida de Namur. Ensuite, je me préparerai pour retourner au semi-marathon de Namur. J'espère y faire un bon chrono."
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