Malgré les difficultés croissantes à recruter de nouveaux talents dans le monde de la balle pelote, une quarantaine de jeunes se sont rassemblés cette semaine à Floreffe pour un stage intensif.
Le rendez-vous est devenu incontournable pour les passionnés de ce sport ancré dans le patrimoine folklorique et sportif du sud des provinces de Namur et du Hainaut. Organisé pour la cinquième année consécutive, ce stage ne cesse de grandir. À ses débuts, ils n’étaient qu’une vingtaine. Aujourd’hui, ils sont le double, parfois venus de loin pour vivre cette semaine d’apprentissage et de perfectionnement.
Oui, effectivement, il y a des jeunes qui jouent à la balle pelote, mais on va quand même les chercher très loin. Il y a des jeunes qui viennent de Mont-Gauthier, de Morville. Ils viennent quand même d'assez loin. On a même un jeune qui vient de Baesrode. Le stage a quand même sa petite réputation. C'est notre cinquième édition. On a commencé plus petit avec seulement 20 jeunes. Maintenant, on arrive à 40. Je pense que le bouche-à-oreille fait beaucoup également. Donc oui, c'est assez paradoxal, mais c'est possible malgré tout, en allant chercher assez loin et en proposant de la qualité, explique l’organisateur, Joël Mercier.
Répartis en trois groupes, les stagiaires occupent plusieurs terrains de la commune. Pour les plus expérimentés, l’objectif est clair : gagner en qualité.
L'objectif, c'est vraiment ça, c'est d'essayer de gagner en qualité. En général, ce sont déjà des mordus, donc il n'y a pas besoin de les convaincre nécessairement. Mais par contre, il y a énormément de lacunes au niveau technique. C'est quand même un sport qui est très technique, très difficile d'un point de vue technique, et également tactique. Et ça, c'est quelque chose qu'on travaille très peu dans les équipes de jeunes où il y a très peu de répétition de phases de jeu. Ici, dans le perfectionnement balle pelote, on va travailler énormément des phases de jeu simulées pour répéter, répéter, répéter toujours les mêmes gestes, la même tactique et espérer que ça devienne une habitude chez eux.
Le travail fourni tout au long de cette semaine pourrait bien faire éclore quelques futurs champions.
Qui sait ? On a déjà eu des jeunes de qualité, ça c'est certain. Maintenant, nous, on les voit une semaine. Il y a tout le reste de la saison avec leur coach. Donc ce qui est important également, c'est d'avoir de bons coachs dans tous les clubs, sourit Joël Mercier.
Du côté des jeunes, le ressenti est unanime : ce stage intensif est formateur et motivant.
J'apprends plus de choses. Je pourrai aller plus loin dans ma carrière plus tard. J'ai déjà appris pas mal de choses, comme le contre-rechas, la tapée, bien livrer et des trucs comme ça. Ça va vraiment m'aider, nous confie Gilles, jeune stagiaire.
Même constat pour Esteban : Moi j'ai appris les rechas, à taper les balles au sol croisées et la frappe.
Au-delà du perfectionnement, ce stage constitue également une ouverture aux disciplines issues du jeu de paume, comme l’indiaka, le one wall, et la balle pelote. Une manière ludique et pédagogique d’attiser la curiosité et, pourquoi pas, de faire naître de nouvelles vocations.
Article réalisé avec l'appui d'outils d’intelligence artificielle (Transcript d'Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par un.e journaliste.
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